Dans le cadre de l’Assistance des victimes des violations des Droits Humains, G+ apporte assistance psychologique, médicale, Juridique et judiciaires ainsi que la réinsertion socio professionnelle en coupe et couture, Informatique, esthétique et Création des activités génératrices des revenus. Et conduits des actions de plaidoyers en direction des autorités pour que les solutions durables soient trouvées pour les comptes des victimes.

Dans ce domaine, G+ organise des enquêtes sociales pour l’évaluation des besoins multisectoriels des personnes à besoins spécifiques, G+ organise également des visites des lieux de détention, par la clinique mobile mixte composée des médecins, infirmières, psychologues et avocats, et accorde assistance médicale, accompagnement juridique et judiciaire, aux personnes privées de libertés ainsi que les victimes de violations des droits spécifique.

G+ forme et sensibilise des élèves, les étudiants, les enseignants, les autorités scolaires et académiques sur les notions de la déclaration universelle des droits de l’homme, les violences sexuelles, les modes alternatifs de résolutions des conflits.

Seule l’éducation aux droits de l’Homme et la promotion d’une approche basée sur le respect des droits de l’Homme dans la gestion de la chose publique, constituent le verrou pour la consolidation de la démocratie participative, la bonne gouvernance, la culture de la paix ainsi que la lutte contre l’impunité des graves violations des droits de l’homme et des droits internationaux humanitaires

La fragilité de l’autorité de l’Etat et l’étendue de la corruption à tous les niveaux constituent des défis de taille. Malgré de nombreux efforts entamés y compris au niveau règlementaire et normatif, les quelques progrès affichés sur la gouvernance et la lutte contre l’impunité sont loin d’être suffisants. A cela s’ajoute des faiblesses de capacités et un niveau d’appropriation et de responsabilisation des institutions publiques jugés faibles par de nombreux partenaires. Ces déficits se retrouvent aussi bien au niveau des instances en charge des politiques socio-économiques, universitaires que celles responsables de la sécurité et de la défense. Ces faiblesses contribuent aussi à perpétuer la préférence de nombreux partenaires pour une approche centrée sur des projets pour lesquels le contrôle de la mise en œuvre leur revient.

La fragmentation des activités et l'absence d'une approche axée sur le long terme sont des obstacles à la réalisation des ODD. Pour remédier au défi de la mauvaise gouvernance, des faiblesses institutionnelles, de l’ absence de redevabilité et de l’impunité, l’organisation Gouvernance Plus (G+), travaille en collaboration avec les partie prenantes (étatiques et non étatiques) ayant fait de la lutte contre la corruption et ses corollaires qui sont : les fraudes, les détournements des deniers publics, la mauvaise gouvernance etc… leurs cheval de batail afin de lutter contre ce fléau qui empêche le développement de la République démocratique du Congo. Les actions de conscientisation, le monitoring systématiques, les sensibilisations, les plaidoyers et lobbyings, les activités de redevabilités sont les activités phares du programme au sein de l’organisation G+.

Dans ce cadre de ce programme, Gouvernance plus met un accent très particulier sur la cohabitation pacifique des peuple, ethnies et tribus. Car, la dynamique des conflits en République démocratique du Congo en général et dans l’espace du Kasaï en particulier, démontre l’importance de travailler à un niveau micro, axé sur les communautés et les conflits locaux dans l’esprit de la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies.

D’où la promotion des modes alternatifs de résolutions pacifique des conflits ( Négociation- Médiation- Conciliation etc…) Afin de mieux prendre en compte les besoins des communautés pour une paix durable

Depuis plusieurs années, les quelques provinces de la République Démocratique du Congo connaissent les mouvements des violences armées qui engendrent le plus souvent les déplacements massifs des populations (déplacements forcés). D’attaques ciblées sur les symboles du pouvoir (forces de sécurités, bâtiments étatiques) sont observés çà et là. Les conflits s’élargissent, se décentralisent et évoluent vers la multiplication des milices et des groupes d’autodéfense autonomes. Si l'amélioration de la situation sécuritaire dans la région a favorisé le retour de certaines personnes, un nombre important d'individus se trouve encore déplacé. Gouvernance Plus fournis des données fiables concernant les mouvements de populations et les conditions de vie des personnes affectées par le conflit.

Pour y arriver, G+ organise des descentes de terrain, identifie et apporte assistance aux Personnes a besoins spécifiques dont les Femmes, les enfants Non Accompagnés ainsi que les enquêtes scientifiques pour les évaluations des besoins multisectorielles de ces populations.

En matière d’appui à la bonne gouvernance, G+ a exécuté de nombreux projets et activités de renforcement des capacités à Kinshasa et au Kasaï Oriental. Plus des 60 OCB (Organisations communautaires de base) partenaires dans la promotion de l’éducation à la démocratie et aux droits de l’homme, d’encouragement du dialogue entre la société civile, la population et les autorités par des concertations et la vulgarisation des lois. Le but était de les amener (OCB) à devenir maitre du devenir de leurs entités. Il s’agissait de mobiliser et former de nouveaux défenseurs au sein de la société civile (notamment en milieux paysans) et de leur donner progressivement les moyens d’agir de façon autonome pour la protection des droits de l’Homme, d’éducation à la démocratie et d’aide aux victimes de violations des droits humains ainsi que dans la prévention des conflits intercommunautaires.